Faeris : Le Royaume des Duels
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Bloody Maiden
Bloody Maiden
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Age : 25

Officiel [Avancé] Catalogue de figures de style pour vos récits

Mar 22 Aoû - 1:00
Ladies and Gentlemen, je vous retrouve, moi, Lady Bloody Maiden, pour un nouveau topic consacré à l'écriture. Cette fois-ci, je vais passer sur quelque chose d'assez long mais extrêmement nécessaire pour tout littéraire et tout écrivain. Dans les histoires, quelque chose revient souvent dans les dialogues et descriptions. Ce sont les figures de style. Si je vous parle d'antanaclase, d'hyperbate, de métalepse ou de lapalissade, ces mots ne vont peut-être pas vous dire grand chose à première vue. Or, ce sont des figures de style. Je sais que LinksTheSun a dédié un très bon Point Culture sur les figures de style.

On les retrouve absolument partout. Elles servent à étoffer une narration; donner un effet comique; s'adresser au lecteur; plonger le lecteur dans un état d'incompréhension, ou au contraire, le faire s'imaginer certaines scènes. Un récit ne peut pas se passer de figures de style. C'est quelque chose d'inconcevable en soi.
Donc, si jamais vous êtes amenés à vouloir placer certains effets de style dans vos écrits, peu importe le but de cet écrit (pour le fun, pour les cours, un roman, une pièce de théâtre, un discours, un poème, ...), ce topic vous sera plus qu'utile.

J'ai classé ces figures de style par ordre alphabétique avec des exemples détaillés pour certains, moins pour d'autres parce qu'ils n'avaient pas besoin d'être exemplifiés. Je n'ai pas placé un extrait de ma propre fanfiction, si ce n'est qu'une phrase de ma préface.
Allons-y



- Accumulation / Énumération: Figure de base. On énumère pléthore d'éléments d'une même catégorie pour créer une sensation d'abondance. Voici un exemple tiré de ma préface au Démon d'un autre monde:
Spoiler:

- Allégorie : Il s'agit de représenter une figure abstraite sous des traits animés. On a un peu affaire à une sorte de métaphore … La plus connue est Marianne, la figure allégorique de la France ; ou bien Oncle Sam aux USA. La figure de la Mort comme une faucheuse est une allégorie.

- Allitération / Assonance: Je les mets ensemble. Celles-ci sont très connues et utilisées à foison en poésie et en théâtre. Elles permettent d'accentuer les propos tenus par l'interlocuteur et en augmente la portée. On commet souvent l'erreur de dire que l'allitération est la répétition d'une consonne et l'assonance de voyelle. Erreur ! En réalité, le jeu se fait sur les sonorités. On ne parle pas de lettres mais de sons. Exemples:
Spoiler:

- Allusion : Oui, c'est une figure de style. On parle de quelque chose sans pour autant le mentionner directement. Un exemple musical avec Sting dans sa chanson ''Russians'' : ''How can I save my little boy / From Oppenheimer's deathly toy ?'' Ici, l'expression ''Oppenheimer's deathly toy'' est une allusion à la bombe atomique, Oppenheimer étant désigné comme le ''père de la bombe atomique''.

- Amphigouri : Un amphigouri est un discours ou un texte délibérément confus et obscur dans un but comique. Dans le même registre, on a le galimatias et le phébus. Ou bien le charabia. L'exemple le plus célébre est le discours incompréhensible de Sganarelle dans le Médecin malgré lui de Molière.

- Anacoluthe / Anantapodoton : J'aurais bien ajouté le zeugma mais je le mets à part. L'anacoluthe désigne une rupture de construction syntaxique dans une phrase. Il n'est pas très répandu en roman, sauf si vous jouez sur une logique syntaxique. L'exemple phare nous vient de Blaise Pascal qui nous dit : ''Le nez de Cléopâtre, s'il eût été plus court, toute la face de la terre aurait été changée.''. Le syntagme ''Le nez de Cléopâtre'' ne devrait pas tellement se trouver en début de phrase. Il y a un effet d'insistance sur ce qu'on place en début de phrase.
Et l'anantapodoton est un peu différente dans le sens où on substitue une structure syntaxique du début d'une phrase, présentant une alternative, par une formule brève.
Spoiler:

- Anadiplose : Il s'agit ici de reprendre une construction syntaxique présente à la fin d'une phrase, et la replacer au début de la phrase suivante.
Spoiler:

- Analepse vs Prolepse : Je n'ai pas envie de faire deux sujets différents. Et je n'ai pas d'exemples pour. J'ai juste deux synonymes qui sont adaptés au domaine cinématographique. Pour analepse, il y a ''flashback'' et prolepse ''flashforward''. Clair à comprendre. De plus, en stylistique, la prolepse, c'est l'attribution anticipée d'une propriété à l'objet/sujet, et elle ne sera acquise qu'une fois que l'action exprimée par le verbe a été accomplie. Exemple de prolepse stylistique :
Spoiler:

- Anaphore: C'est une figure qui peut être très lourde quand elle n'est pas maîtrisée. Il s'agit de la répétition d'un mot ou groupe de mots en début de phrases. Elle s'applique plus en théâtre et en poésie. Exemple:
Spoiler:

- Anastrophe : Cette figure de style ne vous dit peut être rien mais pourtant, les fans de SF devraient pouvoir reconnaître l'identité de la personne qui a pu dire ceci : ''Le côté obscur de la Force, redouter tu dois''. Ça ne vous dit rien ? Eh si, c'est bien Maître Yoda qui parle de manière anastrophique. Et donc, maintenant, vous savez ce qu'est une anastrophe : Une inversion dans la construction de la phrase.

- Antanaclase: Celui-là, je l'adore. Il s'agit de la répétition d'un mot dans une phrase, sauf que celui-ci a une définition différente. L'exemple le plus célèbre provient des Pensées de Pascal: "Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas.'' Le mot "raison" a ici deux significations distinctes.

- Antilogie : Plus adapté dans un registre oral mais qui peut se révéler très sympa quand il s'agit d'imposer un registre comique. Comme son nom l'indique un peu, il s'agit d'une contradiction entre deux idées dans une même phrase.
Spoiler:

- Antimétabole : C'est une sorte de chiasme mais la définition est en partie différente. Elle consiste en une répétition de mots apparaissant en début de phrase à la fin de celle-ci mais avec un sens qui lui, est, totalement différent d'une partie à l'autre. C'est une figure de style qui joue sur l'élocution (la façon dont on s'exprime).
Spoiler:

- Antiphrase : Similaire à l'ironie ou l'euphémisme qui seront étudiées plus tard, l'antiphrase consiste à exprimer une phrase positive tout en sous-entendant le contraire. C'est assez sympa de la placer dans des passages très ironiques.
Spoiler:

- Antithèse / Oxymore : Deux figures d'opposition très semblables. L'antithèse consiste en un rapprochement de deux termes opposés. L'oxymore est plus compliqué, car il consiste en une juxtaposition de deux termes opposés.
Spoiler:

- Antonomase : Plutôt simple et très courant dans la vie de tous les jours. Il s'agit d'employer un nom propre en tant que nom commun, ou inversement. On a ça dans les marques publicitaires, les unités de mesures physique, des inventeurs, etc …
Spoiler:

- Aposiopèse : Alors, celle-là, je ne suis pas sûr que vous la connaissez. Cette figure de style consiste en une suspension du sens de la phrase. Le lecteur doit alors la compléter. Elle révèle une émotion ou une allusion qui se traduit par une rupture du discours. C'est comme si le personnage se retenait de parler. Et pour ça, rien de mieux que ces chers points de suspension qu'affectionne votre Bloody.
Spoiler:

- Apostrophe : C'est une figure de rhétorique très théâtrale. En gros, c'est une interpellation d'une personne. Exemple : ''Messieurs ! En joue ! Feu !''

- Chiasme : Très connu. Il consiste en un croisement d'éléments dans une phrase sur un modèle ABB'A' (je tue le premier qui me fait une remarque sur le groupe de musique). Cela permet d'établir des parallèles ou de souligner une union ou une antithèse dans une phrase. Et il y a des variantes grammaticales, sémantiques, phonétiques, ergatif et multiples :
Spoiler:

- Cliché : Aussi une figure de style. Répétition d'une image ou d'une tournure très prévisible dans le domaine littéraire et artistique : ''Une chevelure de feu'' pour désigner une rousse

- Comparaison : Sans doute la plus basiques des figures de style. Je crois que je ne vais pas m'attarder et que trois exemples vous suffiront.
Spoiler:

- Digression : C'est assez simple à comprendre. Il s'agit d'un changement temporaire de sujet en plein récit, pour faire intervenir le narrateur/auteur ou bien quelque chose qui se déroule en parallèle. C'est utile parce que ça permet de faire des pauses dans le fil des événements, d'aménager des divertissements, de l'ironie ou un commentaire de l'auteur. En gros, une digression, c'est un moment où l'auteur s'adresse directement au lecteur pour lui expliquer certaines choses. Le maître en la matière est Honoré de Balzac qui, dans la plupart de ses romans, trouve l'astuce pour placer trois pages pour décrire un simple meuble. Un autre roman qui recèle de digressions, c'est Jacques le fataliste et son maître de Diderot.

- Ellipse / Brachylogie : Au niveau grammatical, l'ellipse correspond à une omission d'un ou de plusieurs éléments qui devraient être nécessaires pour la compréhension du texte, dans une optique de raccourci. Et en narratologie, l'ellipse, c'est une accélération dans la narration (passer une année en un chapitre par exemple).
Spoiler:
Cette figure de style est très utile parce qu'elle permet une économie du discours. Vous éviterez les répétitions et autres lourdeurs dans vos phrases.

- Énallage : C'est une faute de grammaire en gros. On remplace un mot par un mot d'une catégorie grammaticale différente mais qui donne toujours du sens à la phrase. Les exemples seront plus convaincants je pense. Ça montre une certaine idée de légèreté dans la langue principalement orale.
Spoiler:

- Épanaphore: Y a "anaphore" donc c'est semblable. En fait, c'est une répétition qui se prête plus en rhétorique. On répète des groupes de mots en début de phrase tout en conservant la même construction de la phrase.
Spoiler:

- Épanadiplose: Il s'agit d'une répétition d'un mot en début et fin de proposition. L'effet produit est visuel. Exemple: « L'homme peut guérir de tout, non de l'homme. », Georges Bernanos, Nous autres Français

- Épanorthose : Je sais que le préfixe en ''épan-'' est gonflant mais ça vient des Grecs. Ici, elle peut être très précieuse dans un discours ou surtout dans une description. Il s'agit de corriger une affirmation que le narrateur / locuteur en y ajoutant quelque chose de plus frappant. Ça permet donc d'insister sur ce qu'on veut dire. L'exemple le plus célèbre est
Spoiler:

- Épiphore : C'est l'inverse d'une anaphore. Au lieu d'une répétition en début de phrase, l'épiphore survient en fin de phrase. Je n'ai pas d'exemple parce que c'est obvious.

- Épizeuxe: Un nom qui vous fait penser "WHAT THE F**K ?" mais qui est on ne peut plus simple. Un exemple est plus simple que des mots:
"Cet article est pénible à écrire, je le sais, je le sais" (Bloody Maiden devant son ordi)
Voilà ... ce qui est souligné devrait vous permettre de comprendre ce qu'est l'épizeuxe. C'est pas si compliqué que ça, ça donne un effet d'emphase et d'insistance sur la phrase.

- Gradation : C'est un peu le même principe d'une accumulation mais, comme l'étymologie du mot le montre, le préfixe ''grad-'' indique qu'il y a une escalade de l'intensité. En effet, la gradation exprime une intensité soit positive soit négative.
Spoiler:

- Homéotéleute: Celui-là, on ne l'entend pas souvent :3 Mais il donne une touche de poésie à votre texte. En fait, il s'agit de la répétition d'un même son en fin de phrase ou groupe de phrase. Il s'applique à peu près partout, que ce soit en littérature, en rhétorique, en musique ou même en publicité:
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- Hypallage : Utilisée en rhétorique, une hypallage désigne une construction de mots où deux termes sont reliés syntaxiquement, plutôt que d'être reliés à un troisième. Exemple tiré du sport :
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- Hyperbate : L'hyperbate est une figure de style qui consiste à séparer deux mots qui seraient assemblés en temps normal, en intercalant plusieurs autres mots. En gros, c'est un prolongement de la phrase. On met un mot en relief en le rejettant à la fin. Figure assez rare et difficile à mettre en place dans un roman.
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- Hyperbole : C'est une amplification poussée parfois à l'extrême. Pour les descriptions, c'est très intéressant parce que ça permet de renforcer les traits d'une personne.
Exemple : ''avoir la peau sur les os'', ''mourir de soif'', ''c'est un géant'' (pour dire de quelqu'un qu'il est très grand), ''un dieu vivant''

- Hyperhypotaxe : Alors … si vous utilisez cette figure de style, c'est à vos risques et périls face à un lecteur averti. En gros, il s'agit de remplir sa phrase de subordonnées, le tout avec une certaine incompréhension progressive. On retrouve cela chez Proust.
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- Hypotaxe : Il s'agit cette fois-ci d'une accumulation de propositions au sein d'une phrase. C'est ce qui les rend plus complexe. De plus, ça permet d'ordonner ses idées de façon logique. Ça peut être très utile pour les descriptions. Balzac et Proust emploient ce genre de figures.
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- Hypotypose / Ekphrasis / Prosopopée : AH ! Ça, c'est des mots qu'on n'emploie pas dans une usine. Là, je ne donne pas d'exemple détaillés, juste des renvois à des œuvres que j'ai lu. Les trois figures sont très semblables à un détail près. L'hypotypose consiste en une description réaliste, animée et frappante d'une scène dont on veut donner l'impression qu'elle s'est déroulée sous nos yeux.
L'ekphrasis (je précise qu'on garde le terme grec parce qu'il se traduit par ''description'' ce qui fait moche) a une différence dans le choix de la description. Il s'agit d'une description d'une œuvre d'art enchâssée dans le récit même  
La prosopopée, c'est également le récit d'un tableau par une figure abstraite, morte ou allégorique.
Spoiler:

- Ironie : Il s'agit de dire le contraire de ce qu'on veut dire, généralement dans le ton de la moquerie.
Spoiler:

- Litote / Euphémisme : Dans le même style que l'ironie, la litote implique de dire le contraire de ce qu'on pense. L'euphémisme consiste à atténuer une expression dans le but d'adoucir la réalité. Ça implique un minimum de vocabulaire pour trouver les mots pour procéder à ce genre de figure de style.
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- Métalepse : Là, il s'agit de remplacer une cause par sa conséquence, un peu dans le genre d'une métonymie. Genre : ''il a perdu sa langue'', c'est une métalepse. La ''langue'' renvoie à la parole.
Spoiler:

- Métaphore / Métaphore filée : Je me devais de les mettre ensemble. La métaphore est une comparaison mais sans l'élément de comparaison.
''Tu as la tête qui tourne''. La tête ne tourne pas sur elle-même (sauf dans l'Exorciste), c'est une image.
Et la métaphore filée reprend le principe mais elle s'étend sur plusieurs expressions.
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- Métonymie / Synecdoque / Antonomase : Ces trois figures vont ensemble car elles opérent un remplacement dans la phrase. La métonymie implique un lien logique entre le mot qui est dit et celui qu'il est censé remplacer. La synecdoque est plus particulière dans le sens où le terme qui est évoqué représente une partie de ce qu'on évoque. Pour l'antonomase, on désigne un individu par une catégorie à laquelle il appartient ou bien au même type. Exemples :
Spoiler:

- Mot-valise / Néologisme : Ce n'est pas tout à fait pareil mais le résultat est la création d'un nouveau mot. Pour le mot-valise, on prend deux mots déjà existants et on active une Polymérisation. Simple exemple : les Pokémon. Voilà, rien de plus. Sinon, dans une optique plus littéraire, il y a le ''novlangue'' de George Orwell dans 1984 qui a donné des mots comme ''télécam'', ''crimsex'' ou ''miniver''. En ce qui concerne le néologisme, c'est un mot qui apparaît dans une langue, souvent issu d'une langue étrangère.

- Onomatopée: Vous savez tous ce que c'est. Les bandes-dessinées en
regorgent, de ces petits bruits qui permettent d'ajouter un peu de sonorité dans le récit de type romancier. Exemple: "Crac, boum, hue", Jacques Dutronc, Les Playboys.

- Palilogie: C'est un peu la même chose que l'épizeuxe mais plus pour les dialogues. "Mon Dieu, mon Dieu, que cette précision était nulle." (Bloody Maiden en écrivant cet article).

- Parallélisme : Si vous n'êtes pas des buses en maths, vous pourrez reconnaître cette figure de style. Le parallélisme, comme son nom l'indique très facilement, est une figure de style qui consiste en une répétition d'une construction syntaxique, d'une longueur similaire. On juxtapose les deux phrases/vers presques identiques et ça donne ça :
Spoiler:

- Parembole : Quelque chose qui peut être très intéressant dans une fanfiction. La parembole consiste en une sorte de parenthèse ou d'aparté. Il s'agit d'une proposition qui est intercalée dans le discours narratif pour exprimer le point de vue personnel de l'auteur ou du narrateur.
Spoiler:

- Paronomase: Voilà quelque chose de plus intéressant. La paronomase rapproche deux paronymes (mots ayant pratiquement la même prononciation mais avec des sens différents):
"Qui se ressemble s'assemble"; "Qui vole un œuf vole un bœuf"; ... les exemples sont hyper omniprésents dans la vie quotidienne.

- Périphrase : Celle-ci est assez connue. Il s'agit de substituer un mot par sa définition ou une expression plus longue.
Spoiler:

- Personnification : Simple à comprendre. Il s'agit d'attribuer des caractéristiques humaines à un animal ou une chose inanimée, dans le but de s'adresser à celle-ci. Figure de style qu'on pourrait rapprocher de la métonymie et de la synecdoque.
Spoiler:

- Pléonasme / Redondance / Tautologie / Lapalissade : Celles-ci, je pense que vous en connaissez au moins deux. Je les regroupe parce que les différences sont très minimes. En gros, ce sont des phrases qui comptent des répétitions souvent identiques et qui rendent cette phrase vraie. Et il y en a énormément dans la langue de tous les jours, même chez nos hommes et femmes politiques : Voici quelques perles
Spoiler:

- Polyptote: Encore un nom à coucher dehors. Il s'agit de la répétition d'un même mot mais avec des modifications syntaxiques.
"Tel est pris qui croyait prendre" -> On répète le verbe "prendre" mais on le conjugue aux voix actives et passives.
"Je t'aimais, je t'aime, et je t'aimerai" (Francis Cabrel) -> On conjugue le verbe "aimer".

- Polysyndète : Il s'agit de placer une conjonction de coordination en début de chaque membre de la phrase. Elle met un effet de relief sur les mots employés, voire un effet solennel. L'effet suscité chez le lecteur est l'indignation et l'intérêt. Aussi utilisable dans des discours, ce qui peut être du plus bel effet.
Spoiler:
L'inverse, c'est l'asyndète, donc sans conjonction. Dans le style, on a ''Veni, Vidi, Vici'' de Jules César.

- Prétérition : Figure très simple mais assez lourde quand elle est employée. Il s'agit de dire quelque chose alors qu'on dit qu'on n'allait pas en parler. Ça éveille la curiosité du lecteur lorsqu'elle est employée dans un texte.
Spoiler:

- Pronomination: Il s'agit de remplacer l'objet du discours par une périphrase. Le nom propre ou commun n'est pas prononcé par le locuteur.
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- Solécisme : En général, c'est une erreur donc barbarisme donc à proscrire. Mais quand il est employé de manière plaisante, c'est une figure de style. C'est une faute de syntaxe. Et il y en a des tonnes dans notre langue :
Spoiler:


- Syllepse: Cette figure est, à mes yeux, très chiante. Il s'agit d'une forme de discours répondant davantage à la pensée plutôt qu'aux règles grammaticales. C'est une règle qui s'apparente au barabarisme. Ça c'est poue la syllepse grammaticale. Mais la syllepse stylistique, c'est l'association du sens propre et du sens figuré d'un seul mot en même temps. L'interprétation en devient alors aléatoire.
Spoiler:

- Zeugma : Encore un joli nom. Il s'agit de faire dépendre d'un même mots, deux termes qui ont des rapports pourtant différents. C'est une sorte d'ellipse parce qu'on sous-entend un verbe ou un adjectif qui met en lien ces deux mots. Puisque je pense que mon explication vous paume plus qu'autre chose, voici un exemple expliqué :
Spoiler:
Cette figure se rapproche de la syllepse, de l'hendiadys  et de l'anacoluthe.





Je n'ai pas mis toutes les figures de style existantes, ce qui fait qu'il y aura des ajouts pour d'autres figures de style que je retrouverai d'ici là. Cet article m'a pris énormément de temps à être rédigé, et m'a potentiellement énervé étant donné que j'ai gaspillé une journée dans son intégralité pour le réaliser. J'espère que vous aurez apprécié cet article et réutilisé ces figures de style dans vos écrits. Si vous avez de questions ou des soucis quant à ma clarté d'expression pour ces explications, je suis toujours là pour y répondre, que ce soit ici ou ailleurs.


[Avancé] Catalogue de figures de style pour vos récits C84123ef6a7693907577499fcb6dc55f
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